Quelle reliance favoriser entre culture scolaire et culture familiale ? C’est donc un phénomène de censure qui joue. Dix ans après, les choses commencent à se mettre en place. Si les Français n’ont pas le goût de la littérature, cela tient d’abord à des conditions matérielles. Je vais essayer d’en prendre un exemple. D'une part, les écrivains ont toujours tenu plus ou moins compte des découvertes scientifiques1 d'. Or c’est une constatation de l’expérience que l’école a dégoûté de la lecture une masse énorme d’enfants. Je dirige des études sur les structures familiales et la sexualité des xie-xiie siècles, qui seront, je l’espère, éclairantes, qui permettront peut-être de déplacer un certain nombre de questions ; elles commencent à peine. Il y a le prix des livres, et quantité de facteurs qui jouent. Le vocabulaire politique, le discours politique qui fonctionnent à l’époque, disent que la contradiction principale est aristocratie-bourgeoisie, alors que Stendhal, lui, sent que ce conflit est en train d’être dépassé ; en termes modernes, que l’axe des luttes de classes se déplace. Pour la quasi-totalité des Français, la lecture est liée à des souvenirs scolaires. Et elle n’est pas là en contradiction avec l’Histoire. Il s’agit de savoir ce qu’on entend par littérature. ... condition fondamentale pour la survie d’une société » (Höpflinger, 2008 : 23). Mes recherches portent sur les relations entre littérature et société. C’est le discours littéraire, c’est l’acte littéraire, en tant qu’acte spécifique, qui le saisit et l’exprime. La Princesse de Clèves, Comtesse de La Fayette, illustré par Serge de Solomko, F. Ferroud, Paris, 1925.. Comprendre et s’approprier le roman. Littératures. Et je pourrais aussi, me réfugiant, pour mon confort personnel, dans un domaine de recherches qui est le mien, dire, s’il s’agit d’examiner les rapports possibles entre littérature et société au xiie siècle, que des recherches déjà anciennes sur l’évolution économique de l’Occident à cette époque, des recherches plus récentes, encore imparfaites, sur l’évolution sociale de l’Occident à cette époque, permettent, à mon avis, de situer de manière beaucoup plus satisfaisante la littérature courtoise, par exemple, de la mettre en rapport plus précis avec un certain nombre de structures, qui relèvent des relations économiques, à un certain niveau de l’édifice social. Je pourrais prendre un autre exemple, qui m’est très cher. Dans la mesure où la littérature a ce pouvoir de connaissance et ce pouvoir d’anticipation, cela veut dire qu’il faut qu’elle soit lue. e leur temps' On sait d'autre part que la … Cette relation des Guyanais et des Antillais se justifie-t- ... des sciences de l’homme et des sciences de la société : histoire littéraire, théorie de la production littéraire, ethnologie, sociologie, anthropologie, en même temps que ceux de l’analyse ... entre littérature en langue française et littérature en Il faut s’entendre sur le sens du mot mentalité. La fameuse phrase de Sartre, qui date maintenant de vingt ans, est plus vraie que jamais : « La bourgeoisie est en train d’évacuer la culture ». Que l’école soit un lieu d’éveil, un terrain de lutte, c’est incontestable. C’est d’abord le progrès de la science historique elle-même, et aussi le progrès des luttes politiques, qui fait que nous utilisons l’Histoire pour lire d’une certaine manière. Pour qui ?, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 1975, pp. D’autre part, cette littérature qui est naissante, dont les œuvres les plus importantes ne sont peut-être pas d’ailleurs publiées, éditées, remarquées, comment pourrions-nous la juger ? Mais l’éducation qui s’y donnait était essentiellement orale, la réception de l’œuvre s’opérait surtout par l’ouïe, accessoirement par la vue. Ce qu’est Littérature et Société-Un enseignement d’exploration en seconde destiné aux élèves qui souhaitent parfaire leur culture générale. Je dis qu’Armance peut être lu ainsi, car c’est l’un de ses sens, non seulement potentiels, mais même explicites. C’est peut-être la littérature d’un point de vue quantitatif, statistique, mais ce n’est pas la littérature en tant qu’activité spécifique, c’est-à-dire en tant que mode de connaissance. De l’autre côté, il y avait la série freudienne, la série de l’analyse de la personnalité. Ne pensez-vous pas qu’il y a là un problème de structure, une pratique même de structures universitaires ? La tendance systémique comme nouvelle approche sociologique 79 4.3. Quelle(s) relation(s) à la norme et à la forme scolaire ? Société Art, littérature et ... néanmoins une relation sensiblement différente avec la question religieuse. Au sein de cet ensemble, sans homogénéité, mais au contraire, d’une très grande diversité, éclatent à certains moments ce que j’appellerais des événements, c’est-à-dire des efforts de rupture. Enfin, le recul est ici suffisant pour reconnaître dans ce qu’exprime l’œuvre littéraire dont je parle la meilleure affirmation d’une contre-culture face à la culture dominante. Ce n’est pas du tout ce que cela veut dire... Vous pensez qu’en expliquant cela à de futurs lecteurs, vous leur donnerez le désir de lire ? Comment une œuvre majeure a-t-elle été brusquement lancée ; pourquoi n’a-t-elle pas été immédiatement reçue, comprise ; pourquoi lui a-t-on découvert, à tel ou tel moment, un sens nouveau ; comment les interprétations se sont-elles heurtées ; comment se heurtent-elles encore ? Le psychologisme des manœuvres, les histoires littéraires, le pseudo-historicisme de l’école lansonienne, faisaient que ces rapports nous paraissaient très mal posés. ». Mais il y a aussi le problème du lecteur. C’est très important : la littérature n’est pas importante pour la société ! Mes recherches portent sur les relations entre littérature et société. J’ai donc toujours eu, ou toujours cherché à avoir, avec l’Histoire, les historiens, des relations qui ne sont peut-être pas très familières ou habituelles aux littéraires. Première publication dans Écrire… Pour quoi ? Il y a, par exemple, moins de décalage entre la vision que Marx a eu de la révolution de 1848 et celle de Flaubert dans L’Éducation sentimentale, qu’entre Walter Scott et Augustin Thierry en 1820. Ne croyez-vous pas que la liberté de l’écrivain est toujours partielle ? Il y a une relation très forte entre les conseils de Mme de Chartres à sa fille, et le mythe balzacien de La peau de chagrin. Gulnara Aitpaeva, Marc Toutant (dir. Ses romans se vendaient par dizaines de milliers et paraissaient en français, en anglais, en néerlandais et en portugais. Mais cela ne m’intéresse non moins, moi historien. Il y a une censure systématique sur les problèmes sociopolitiques. Expliciter très fortement, et sur des bases scientifiques, le sens du mot munificence, et le sens du mot galanterie au début du texte peut être utile. La littérature, quant à elle, s'essaie à diverses formes d'argumentation, directe ou indirecte. Je m’aperçois que dans La Princesse de Clèves les femmes se prostituent pour avoir le pouvoir. – ne voient absolument pas ? Lorsque les gens du Globe, comme Rémusat, lorsque les saints-simoniens se sont emparés de la formule de Bonald, ils ont cherché à lui donner un contenu positif et nouveau. Bibliographie. Lisez ce Société Synthèse et plus de 248 000 autres dissertation. Que m’a dit l’inspecteur général ? Niklas Luhmann et le paradigme systémique_~ 74 4.2. on ne peut pas établir de relation directe entre la littérature et la société parce que la relation est indirecte. À la charnière des années 1970 et 1980, Conrad Detrez était un nom bien connu de la littérature. Découvrir la relation entre la littérature et société, c’est une façon de connaître le monde (l’espace, le temps) et d’approfondir la connaissance de l’homme. Les textes littéraires présentent à l’élève un réel et une humanité qui n’a pas d’inconscient, et qui n’est absolument pas déterminée par les rapports sociaux. Lagarde et Michard ! L’écrivain et la société: le discours social dans la littérature française du XVI-IIème siècle à aujourd’hui. En somme, il s’agit de dépasser la vieille opposition entre l’histoire littéraire de type psychologique et l’histoire littéraire de type sociologique. N’allons-nous pas vers une nouvelle oralité de la littérature ? Ceci dit, il a son langage propre, et il dit des choses que ne dit pas le document historique. La prise de conscience se fait dans une large mesure contre les « mentalités », entendues de cette façon. Je réponds ainsi à votre question : le lecteur qui m’intéresse, c’est le lecteur d’aujourd’hui, celui qui est passé par un certain nombre d’étapes – théoriques aussi bien que pratiques –, qui font que, pour lui, le texte qui pouvait n’apparaître que comme un texte littéraire frivole, assez limité dans ses ambitions, dans ses effets, est devenu un texte historique. A travers les T.P.E proposés au lycée Bonaparte ( Toulon ) nous devions combiner la matière de la Science Economique et Soiciale et le Français. Aux futurs professeurs de français, c’est-à-dire aux deux ou trois élèves par classe qui, à leur tour, seront les reproducteurs du système. On invente, on forge, on fabrique un langage littéraire lorsqu’un autre type de discours ne fonctionne pas. Ayant vécu les dix ou quinze dernières années, et les années d’aujourd’hui, j’ai changé d’avis. Je pense à des travaux un peu abandonnés à la mort de Goldmann, sur la fameuse classe pensante de Stendhal, c’est-à-dire ce milieu d’intellectuels qui n’est pas riche, mais gagne sa vie par sa plume, et constitue un groupe relativement autonome à l’intérieur de la société, qui a des relations assez tendues avec le libéralisme, avec le pouvoir d’argent, qui, malgré tout, est très opposé à l’Église, à l’aristocratie. La lecture d'Armance que je propose n’est d’ailleurs pas gagnée, car les stendhaliens eux-mêmes, quand on leur met le nez sur le fait que le polytechnicien en question refuse de servir les gens de la Chaussée d’Antin, font la petite bouche : il y a des résistances à cette lecture dans notre société, des résistances qui ne sont pas d’ordre intellectuel abstrait, mais plutôt politique et extrêmement concret. Il ne faut pas confondre la prise de position explicite de l’écrivain et l’effet de son texte. Or quelqu’un qui a du mal à écrire est privé de certaines armes ; quand on a du mal à écrire, on a aussi du mal à lire l’écrit. Pour illustrer ce sujet nous avons décidé de le traiter à travers différent exemple tel que Au Bonheur Des Dames d'Emile Zola ou d'essai philosophique de Rousseau par exemple. On a du mal à lui donner un contenu nouveau, on a du mal à le matérialiser, à le concrétiser, parce que les formes de relève n’existent pas encore, mais il n’en demeure pas moins qu’il existe là un sentiment de porte-à-faux. Mais si l’on dit que René est le roman de l’émigré, du paria social, on opère une autre réduction. Or l’historiographie officielle vous parlera toujours des barricades de Delacroix, mais jamais de la première grande crise de surproduction de 1827. produit d’une interaction entre la création littéraire et la réalité sociale. J’entends par là que l’expression du caractère problématique et contradictoire du réel par la littérature anticipe très souvent sur des analyses proprement historiques. Pour eux, il ne s’agissait plus de dire qu’une société mauvaise a nécessairement une mauvaise littérature, mais de trouver une explication scientifique de la littérature. Mais on en arrive à quelque chose qui m’inquiète : l’écrit se perd. Ce qui constitue d’ailleurs pour lui une voie d’approche extrêmement importante, vers une compréhension de la société d’une époque. Je voudrais faire une deuxième remarque. Voilà, pour l’historien des mentalités, un champ de recherche fondamentalement opportun. Deuxièmement, cela tient à un certain type de lecture. Quant à savoir ce que Guillaume d’Aquitaine ou d’autres avaient dans l’esprit, où se situait leur Œdipe, nous n’en sommes pas encore là ! Premièrement, ce nouveau discours bouleverse, subvertit de l’intérieur la forme du pamphlet. C’est d’ailleurs l’une des justifications de la littérature que ce pouvoir d’anticipation sur des analyses proprement politiques ou historiques. Je considère d’autre part qu’il y a, dans l’œuvre littéraire – non pas dans toutes les œuvres littéraires, et c’est d’ailleurs ce dont nous pourrons discuter –, l’expression globale, sinon d’une structure sociale, du moins d’une certaine représentation collective, une image mentale de ce que fut, pour les contemporains, la société d’une époque donnée. En 1820, un historien professionnel, Augustin Thierry, dit : je n’avais jamais rien compris aux révolutions d’Angleterre avant d’avoir lu les romans de Walter Scott ; ce jour-là, j’ai compris qu’il ne s’agissait pas de révolutions de palais, mais que cette relation entre conquérants et conquis, avec la théorie des races, etc., donnait une clé pour la lecture de l’Angleterre, de l’histoire anglaise. J’aurais tendance, personnellement, à me demander d’abord : lorsque Stendhal écrivait Armance, à qui voulait-il s’adresser ? Je partirais tout d’abord de l’idée évidente que tout milieu culturel, à un moment donné, est feuilleté, c’est-à-dire qu’il s’émiette en niveaux multiples, dont les limites d’ailleurs ne coïncident pas avec celles des groupes que déterminent les conditions économiques ou politiques. Cette étude est aussi l’occasion de voir en quoi la participation aux grands débats de société est créatrice de formes et d’œuvres nouvelles. La réactualisation du texte littéraire par la décensure pourrait et devrait redonner le goût de la lecture. Qu’en pensez-vous ? Diffusion numérique de 450 revues et plus de 8.000 ouvrages. Dans l’idée de Bonald, la formule : « La littérature est l’expression de la société », avait une valeur répressive. Il s’agit, non pas de trouver un juste milieu, mais de dépasser cette contradiction. Y a-t-il des grandes œuvres réactionnaires ? Je voudrais bien préciser que ma démarche a une valeur et une ambition d’abord tactique. Absolument. Il s’agit de voir comment fonctionne son texte. Je reprends mon exemple de Stendhal. Ce site est une réponse au sujet de T.P.E des premières du lycée Bonaparte. Ils s’appuyaient notamment sur les premières réflexions de Mme de Staël, son ouvrage De la littérature où elle aussi essayait d’établir une relation précise, scientifique, entre littérature et société. Que le document littéraire ait valeur historique, c’est incontestable, et on pourrait en donner de nombreux exemples. Je constate que l’un des résultats de cette parcellisation de notre formation est qu’on arrive au bord de questions aussi importantes sans disposer des moyens pour y répondre. De plus, j’enseignais à l’étranger, en pleine guerre d’Algérie. Pourquoi opposer plaisir et science ? Moi qui veux être historien des sociétés, j’utilise le document littéraire comme une source d’informations – toutes fragmentaires, disjointes, dispersées – sur le milieu social qu’il prétend décrire, information qu’il faut interpréter en tenant compte et de la position de l’auteur dans la société, et de celle de son public. Ne pensez-vous pas que, pour tenter de s’approcher de ce problème central, nous pourrions partir de la création littéraire ? Vous liez un peu trop littérature et lecture. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Je voudrais donner deux exemples. J’avoue que je n’y vois pas très clair, en ce moment, dans les relations entre ce que j’appellerais, pour schématiser, les problèmes de la personnalité, et les problèmes de la prise de conscience historique. Bien entendu, le titre est ambigu car « Littérature et société », cela peut être aussi bien la littérature comme phénomène social, la littérature comme fait de civilisation, ou bien la lecture de la littérature, savoir en quoi la relation littérature-société peut nous aider à comprendre la littérature. Je proposerais à Georges Duby, pour point de départ, une formule bien connue, qui a eu une fortune considérable au début du xixe siècle, une formule de Bonald : « La littérature est l’expression de la société ». J’ai cherché en vain une histoire littéraire dans laquelle, par exemple, les grandes crises économiques soient plus importantes que les coupures politiques. Je ne le crois pas. Il n’y a d’ailleurs pas que le peintre, mais aussi l’auteur d’estampes, d’images, de ce que Balzac dit voir dans les chaumières de paysans. J’ai mis en rapport, à un certain moment, l’émergence de ce modèle qu’on appelle l’amour courtois, avec les désirs contrariés d’un groupe social très déterminé, celui des chevaliers célibataires à la recherche d’un établissement, c’est-à-dire d’une femme; ils avaient peu de chance de trouver cette femme et cet établissement, en raison de la disposition des structures de parenté et des pratiques matrimoniales en usage dans l’aristocratie ; ils déchargèrent donc leur amertume en inventant ce jeu où il s’agissait de conquérir la « dame » – c’est-à-dire l’épouse d’un homme qui était aussi leur seigneur, dans une certaine mesure leur père, et par conséquent leur rival. Le contenu de ce site est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. Plateforme de référence pour les publications de sciences humaines et sociales. Diffusion sur France Culture le 2 avril 1974. CONCLUSION. Par conséquent, je réagis d’abord à court terme contre un certain type de lecture de la littérature. Littérature et morale Séminaire organisé par Jean-Charles Darmon (UVSQ, IUF) responsable du Centre de Recherche sur les relations entre littérature, philosophie et morale (USR « République des savoirs », CNRS-ENS), en collaboration avec l’équipe « Etats, Société, Religion » de l’UVSQ et l’UMR CELLF (CNRS-Paris IV) Il y a tout un travail de déchiffrage scientifique qui est fait pour des périodes assez anciennes, mais il demeure relativement peu satisfaisant pour le xixe siècle, par exemple, s’il y a résistance, blocage, si les efforts n’ont pas été réellement faits pour décoder la réalité historique du xixe siècle, c’est peut-être en raison de la profonde ressemblance, de la profonde continuité, entre ce xixe siècle et notre époque. Quels sont les voies et les moyens de leur engagement, les conditions de son efficacité ? Ils ont le choix entre "l'obligatoire" : économie et pfeg (qui sont regroupés) et des couples - littérature et société - arts visuels - littérature et société - mps - espagnol - mps Parmi ces quatre enseignements, ils doivent en choisir 2 par ordre de préférence Il mettra en avant les liens existant entre la littérature et de nombreux phénomènes de société. Pour moi, ce n’est pas cela la littérature. LA RELIGION DANS LA LITTÉRATURE: ENTRE LE SACRILÈGE ET LA RATIONALITÉ . On a en face de nous un système qui se prétend neutre, et qui, en fait, est un système d’inculcation. Il me semble que, très souvent, la littérature anticipe sur l’Histoire. Mais le texte littéraire, devenant un texte historique, demeure, malgré tout, un texte littéraire, c’est-à-dire qu’il n’est pas réduit à l’état de pur document. The presentation describes the impact of the institutional discourse produced by the organization of Francophonie on the aesthetical canon of “littérature francophone”. Bien sûr, l’école est un lieu positif, un endroit où l’on apprend à lire. Car le roman stendhalien, par exemple, ne cesse de se questionner lui-même. Je ne le crois pas... Ce n’est pas un mode de connaissance ; cette « littérature »-là n’apprend pas à lire le réel. LITTÉRATURE ET SOCIÉTÉ – RESSOURCES DOCUMENTAIRES POUR LA DÉCOUVERTE DES MÉTIERS ET DES FORMATIONS – MARS 2011 ... ont existé entre un type de support – notamment le livre – et des modalités de production et de réception des textes. Vous êtes fort critique à l’égard d’une histoire de la littérature, parce que celle qui vous est familière, celle du xixe siècle, n’est peut-être pas la plus avancée. Que faisaient les lansoniens ? Céline est un fasciste ; je maintiens que le texte célinien est un texte révolutionnaire. On connaît un processus extrêmement complexe : la genèse d’une enfance, la genèse d’une adolescence. Ce n’est plus un pamphlet manichéen. Était-ce un lien valable ? Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Ce Ces deux approches s’ignoraient. Par conséquent, je ne sais pas si, essayant d’atteindre le « reste » dont vous parlez, essayant, au fond, de définir si l’œuvre littéraire est véritablement prémonitoire, nous n’aurions pas intérêt à considérer une « production » courante, mineure, ordinaire, plutôt que d’appliquer notre attention à des « entreprises » qui s’érigent au-dessus de la moyenne, et qui sont vraiment des « créations ». La description des mentalités, cela peut donc être la description de quelque chose qui ne bouge pas. J’adhère tout à fait à l’idée de choisir cette formule comme tremplin. Il se trouve alors que telle personnalité ou tel groupe, pour des raisons dont beaucoup échappent aux instruments d’observation dont dispose l’historien, se trouvent créer une œuvre dont le contenu explose, dont le choc retentit à différents étages, est perçu plus ou moins vite, plus ou moins clairement, à tel ou tel niveau de l’édifice culturel. La question que je voudrais vous poser serait la suivante. Cette analyse de Paul-Louis Courier fonctionne encore en 1825, pour beaucoup de gens, d’autant plus que le ministère Villèle provoque, dans la masse pensante française, et aussi dans les masses populaires, des réactions aisément simplificatrices. Ne se développe- t-il pas actuellement, sans que nous y prenions vraiment garde, un immense système d’éducation fondé sur des communications non écrites et qui ne sont pas du tout canalisées par un enseignement, lequel est, par sa mesure même, englué dans les routines ? Les deux. Donc, je m’intéresse aux relations entre la culture et l’apprentissage de la langue, pour que ensuite, nous puissions proposer des activités pédagogiques sur la littérature en s’adaptant les attendes des apprenants. C’est précisément sur la signification historique de ce reste que j’aimerais m’interroger. En fait, il existait un pseudo-historicisme, une pseudo-lecture historique. Il y a donc une mentalité 1825, une certaine vision du monde ; puis, pour des raisons extrêmement complexes, sur certains points, des hommes commencent à penser autrement, commencent à se dire, par exemple, que le clivage principal n’est peut-être pas celui que l’on croyait, qu’il y en a peut-être un autre.
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