Après une série d'expulsions et de retours, l'expulsion totale et définitive a lieu en 1394. Puis, les impôts augmentent, la concurrence des guildes augmente, la communauté s'appauvrit, la peste arrive : la communauté juive de Prague perd 3 500 membres. 2006 Prague terror plot (en) : en 2006, un groupe islamiste projette un attentat voulu meurtrier contre la communauté pragoise. La Bataille de la Montagne-Blanche, près de Prague, en 1620, met fin à l'indépendance de la Bohême pour 300 ans, impose l'allemand pour toute transaction. Les années 1880 marquent un tournant. Le Mouvement de la Téhia (1880-1920), plus présent en Autriche, Pologne et Russie, a une réelle incidence en Tchéquie. Très courant chez les juifs, ce prénom fut celui de la femme de Jacob, l’un des patriarches du peuple d’Israël, dans l’Ancien Testament. En 1900, la plupart de l'ancien ghetto disparaît et en 1913, presque tous les bâtiments étant reconstruits ou rénovés, on ne remarque que peu de différences entre les quartiers. Il existe un tunnel sous-terrain de presqu’un kilomètrequi étai… Des services ont lieu dans quatre synagogues à Prague, et quelques autres hors de Prague. En conséquence, une grande partie de la communauté fuit en Hongrie occidentale et en Pologne. L'excommunication de Jean Hus en 1411, puis un nouveau scandale de commerce des indulgences de Jean XXIII (antipape) en 1411-1412 pour financer une guerre, sont des motifs suffisants de troubles ou d'émeutes dont Jan Hus est présenté comme responsable. La résidence dans le ghetto n'est plus obligatoire dès 1849. La législation antisémite des nazis est tout de suite appliquée. Son fils Joseph II (empereur du Saint-Empire) (1741-1790) vise une intégration de la communauté, crée des écoles gouvernementales à la destination des Juifs, et impose l'enrôlement dans l'armée impériale. Il est condamné comme hérétique, et brûlé vif. En 1389, un incident anti-catholique entraîne une grave émeute, au cours de laquelle meurent 3 000 Juifs du ghetto de Prague. Noms de 80’000 Juifs de Bohême et de Moravie qui n’ont pas survécu à l’holocauste. En 1492 en Espagne et en 1497 au Portugal, les Juifs ont à choisir entre la conversion et l'exil. Les juifs tchèques y sont entassés pour quelques semaines ou quelques mois avant d'être envoyés vers les camps d'extermination en Pologne. La dernière modification de cette page a été faite le 21 juillet 2017 à 05:15. Dans le cadre du projet nazi de « réinstallation » des Juifs à l'Est, 1200 Juifs sont déportés à Nisko dans les premiers mois de la guerre[2]. Peut aussi signifier constant (qayam) en hébreu ou rebelle (qâym) en arabe. Le ghetto de Prague est pillé peu après. Juifs de la République tchèque. Il est probable que la confrérie juive participe des trois. Mais, qu’ils soient tchèques ou slovaques, les Juifs de Tchécoslovaquie ont une longue histoire. La Haskala, mouvement juif progressiste, inspiré du mouvement des Lumières, et le judaïsme réformé se développent dans les années 1750-1880 : universalisme, idéal d'acculturation. Aujourd’hui, s’ils sont de moins en moins nombreux, ils ont néanmoins marqué de leur empreinte le pays où ils ont vécu au cours des siècles. Beaucoup ont pris des noms de famille basés sur la culture qu’ils avaient intégrée, ce qui veut dire que presque tous les noms de famille peuvent être utilisés pour ces Juifs. À partir de 1502, les opportunités pour les Juifs, à Prague, s'améliorent. La première action est l'expulsion des Allemands de Tchécoslovaquie après la Seconde Guerre mondiale, avec son lot de violences, dans le cadre de l'expulsion des Allemands d'Europe de l'Est. La République tchécoslovaque (1948-1960) est suivie par la République socialiste tchécoslovaque (1960-1990) : la minorité juive ne tient plus aucun rôle politique. Au moins un pogrom a lieu à Prague en 1611. Durant l'Antiquité, la région - au moins la Moravie - est traversée par la route de l'ambre, qui relie la Mer Baltique à la Mer Adriatique et l'Italie (Aquilée, Venise, Rome), par Wrocław (Vratislavie, Breslau), Olomouc (Olomuntium, Olmütz), Brno (Eburodunum, Bruna, Brünn, Brin), Bratislava (Prešporok, Prešpurk, Pressburg), Sopron, Ljubljana. La "Fédération des communautés juives de Tchéquie" (FŽO) rassemble déjà une dizaine de communautés (7 en Bohême, 3 en Moravie). Outre Prague, d'autres villes de Bohême et de Moravie connaissent une vie culturelle animée, à laquelle participent de nombreux Juifs : Brno, Olomouc, Teplice, Leitmeritz (Litoměřice), Lobositz (Lovosice), Budweis (České Budějovice), Karlsbad (Karlovy Vary), Marienbad (Mariánské Lázně)... L'émancipation juive génère ou accentue également la montée de l'antisémitisme, dont un épisode est l'affaire Hilsner (1899-1900) avec une accusation de « meurtre rituel ». octobre 7, 2020, 18:41 ... La compagnie de transport prend la plainte très au sérieux, selon un représentant des communautés juives tchèques. En 1526, la Bohême passe à la Maison Habsbourg, et les Juifs perdent leurs droits. L'Édit de tolérance de 1782 (en) accorde les mêmes droits à la population juive, mais avec une forte restriction de l'immigration, et l'obligation de remplacer par l'allemand le yiddish et l'hébreu (pour tout texte, y compris d'enseignement), et de prendre des noms allemands. Rodolphe II (empereur du Saint-Empire) (1552-1612) restaure la paix. Si on tient compte de ceux qui ont pu émigrer avant 1941, un tiers seulement des Juifs de Bohême-Moravie a survécu[3]. Les croisades contre les hussites (1420-1434), menées côté hussite par des chefs élus, Jan Žižka (1370-1424) et Procope le Grand (1380-1434) se résument ainsi : bataille du mont Tábor (cs) (Bohême du Sud) et victoire de Kutná Hora (cs) (1422), dévastation de la Bohême, de la moitié de l’Allemagne et de la Hongrie par des fanatiques qui sèment la terreur, antagonisme croissant entre Tchèques et Allemands, ces derniers rangés dans le camp catholique. Les parlers judéo-tchèques (ou knaanique, langue du Canaan de l'Ouest, ou Bohême-Moravie) datent de cette époque. En 1543, les Juifs fuient massivement. En 1421, des Juifs expulsés de Vienne et de Basse-Autriche s'installent en Moravie du Sud, dans la région de Mikulov. Ainsi, 89000 juifs de Bohème et de Moravie sont déportés, et 80000 mourront en déportation. Lors de la seconde guerre de Silésie (1744-1745), la communauté est accusée de soutenir la Prusse (qui occupe alors Prague) : dès la fin de la présence prussienne, le ghetto est perquisitionné et les Juifs expulsés (pour quelques mois). Environ 89000 juifs de Bohême et de Moravie ont été déportés, et 80000 sont morts. Et pourtant la hiérarchie catholique l'oblige à signer un décret pour le port du chapeau juif. Avec le soutien de juifs étrangers, six synagogues sont reconstruites. Au dernier recensement, 3 900 personnes se déclarent juives, pour 1 500 pratiquants déclarés, mais 7 000 Juifs serait un chiffre plus acceptable, voire le double ou le triple. Parmi les auteurs germanophones célèbres de l'époque : Franz Kafka (1883-1924), Milena Jesenská (1896-1944)), Max Brod (1894-1968), Leo Perutz (1882-1957), Franz Werfel (1890-1945), Karel Poláček, Jiří Langer, Egon Hostovský, Jiří Orten, Egon Erwin Kisch... En 1918-1920, la nouvelle Tchécoslovaquie connaît des émeutes nationales ou nationalistes, anti-allemandes, mais aussi anti-juives (dont le pogrom d'Holešov en 1918). La stabilité apparente de la Bohême (Duché de Bohême (872-1198), puis Royaume de Bohême (1198-1918)) et de la Moravie (Margraviat de Moravie (1182-1918) duché de Méranie) masque de grandes évolutions pour ces deux marches du Saint-Empire romain germanique (962-1806), et leurs habitants. Ottokar II de Bohême, roi (1253-1278), par son Statuta Judaeorum (cs), accorde de nouveaux droits civils. Les déportations reprennent avec l'arrivée du SS Reinhard Heydrich comme protecteur adjoint de la Bohême-Moravie en octobre 1941. ELKRIEFF ou KRIEF ou KRIEFF : provient de l’arabe dialectal khariyyef qui signifie agnelet. La première a été un ghetto juif où plus de 150 000 Juifs ont vécu ; tandis que la seconde a servi de camp de concentrationqui peut se visiter aujourd’hui. Cosmas de Prague (1045-1125), dans sa Chronica Boemorum, affirme la présence de deux communautés juives, dont au moins une plutôt riche, à Prague (où il a été en service comme prébendier). Au XIIIe siècle, il y a moins de 50 000 Juifs en France. Et le Musée juif de Prague (1906) rénové assure la mémoire (The Precious Legacy (en)). Les Juifs ont souvent été désignés par le nom du pays, de la province, de la ville, du village ou du hameau dont ils provenaient. En 1710, près d'un habitant sur quatre à Prague est juif (pour une population totale estimée à 400 000 habitants). Les positions juives dans le commerce sont en partie reprises par les commerçants allemands. Jan Hus (1372-1415), et d'autres religieux et théologiens (Jan Želivský (en) (1380-1422)), en plein Grand Schisme d'Occident (1378-1417), dénoncent certaines dérives de l'Église catholique romaine, trop temporelle et pas assez spirituelle, à Rome autant que localement. Les juifs tchèques sont entassés là, quelques semaines ou quelques mois avant de partir pour les camps d’extermination en Pologne. ... Les Juifs tchèques démontrent un patriotisme bohème et une culture allemande beaucoup plus qu’un particularisme communautaire, note encore David Alon. Pour les illustrations, cliquez sur chaque image ou consultez les crédits graphiques. La défenestration de Prague de 1618 marque le paroxysme de la fronde des nobles de Bohême (favorable au protestantisme ou plutôt à la tolérance qui permettrait de mieux commercer et gouverner) contre la monarchie des Habsbourg (catholique, absolutiste). Devant le désastre économique ainsi provoqué, en 1748, l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche (1717-1780) accorde aux Juifs un séjour temporaire de dix ans, avec de fortes taxes. L'activisme politique juif est important, et pas seulement sioniste. Les textes sont disponibles sous licence Creative Commons attribution partage à l’identique; d’autres termes peuvent s’appliquer.Voyez les termes d’utilisation pour plus de détails. L'égalité des droits accordée à tous ne satisfait pas tous les Juifs (désormais moins protégés) et encore moins tous les Tchèques. L'application est variable et peu durable. Elle est complétée en 1498 par l'expulsion de Provence quand celle-ci est rattachée à la France. Abarbanel. Pendant très longtemps les Juifs ne portaient pas de noms de famille et se désignaient par le prénom de leur père. L’"Union de la Jeunesse juive tchèque" (ČUŽM)[4], créée en 1990, compte en 1999 déjà 400 membres. Charles IV (empereur du Saint-Empire) (1316-1378), roi de Bohême de 1346 à 1378, assure la stabilité et apporte le premier âge d’or de la Bohême. Cette catégorie comprend 234 pages, dont les 200 ci-dessous. Officiellement, les Tchèques portent des noms de famille comme « nom principal » servant à identifier un individu très précisément depuis le 1er novembre 1780. Il évoque un petit groupe de commerçants juifs rencontrés à Prague, en 965. Il possède des collections qui sont parmi les plus riches au monde. A travers le sens de ces noms, on pourra se rendre compte de l’attachement de ces juifs à leur religion et à leur enracinement dans ces pays dont ils partageaient avec les autres populations la langue, les coutumes et les activités. En 1726, Charles VI (empereur du Saint-Empire) (1685-1740) établit un droit de la familledroit de la famille, visant à limiter le nombre de Juifs (en Bohême, en Moravie et en Silésie) à avoir le droit de fonder une famille. Beaucoup de noms juifs sont des contractions de dénominations longues et complexes. Abensur. L'Église hussite se veut un retour à l'Église apostolique (au sens de l'église des apôtres), spirituelle et pauvre. Abergel. Le joséphisme est la version autrichienne du despotisme éclairé. En 1781, est signé l'Édit de tolérance par l'empereur Joseph II, qui garantit la liberté de religion à tous les sujets catholiques et protestants (et serbes-orthodoxes) de l'Empire des Habsbourg, et leur égalité d'accès à la vie publique (emplois publics, université, corps de métier…). Nathacha Appanah cristallise cet épisode de l’Histoire dans […] La non inclusion des chrétiens orthodoxes et des Juifs est ensuite corrigée par d'autres édits. L'antijudaïsme activiste est condamnné par Henri IV (empereur du Saint-Empire) et l'Église catholique dans son ensemble, mais aucune des croisades n'y échappe. Dès 1096, après Rouen, Metz, Spire, Worms, Mayence, Magdebourg, Ratisbonne, et d'autres, la communauté de Prague subit la persécution des Juifs pendant la première croisade (croisade populaire mais aussi barons croisés) : à partir de cette date, le ghetto du Josefoc est muré. Je fais donc mes propres recherches et ce que j'ai trouvé étrange c'est qu'un de ces noms qui est le nom de mon arrière grand-mère a été modifié pour une consonnance plus alsacienne ou allemande je me pose donc des questions. Les noms de famille se sont popularisés aux alentours du XIe siècle, et même plus tard que cela pour les Juifs d’Europe du Nord et de l’Est. Parmi les langues juives, c'est celle qui s'est le plus répandue, et elle était notamment parlée par onze millions de personnes à la veille de la seconde guerre mondiale, ce qui représentait les deux tiers des juifs de la planète à l'époque. Histoire des Juifs … À l’intérieur du camp de concentration, vous pourrez visiter des baraquements, des cours intérieures, des cellules et d’autres pièces. Envoyez-moi le sens des noms que vous connaissez, merci. L'émancipation juive a lieu dans la première moitié du siècle, à partir de la Révolution de 1848. En 1689, un incendie dans la vieille ville se propage dans le ghetto, détruisant 318 maisons et 11 synagogues. Les Juifs sont amenés à porter une marque distinctive, le chapeau pointu, sorte de pileus (chapeau juif dit judenhut), et sont interdits de relations professionnelles et sociales avec les chrétiens. • Noms et prénoms juifs nord-africains par Joëlle Bahloul, in Terrain (1985) • Les prénoms dans la langue imagée par Henri Van Hoof, in Meta, journal des traducteurs (1998) • Les prénoms révolutionnaires, Annales historiques de la Révolution française (2000) • Des … Le sens des noms de famille juifs collecté par Yehoshua Ra'hamim Dufour dans de nombreuses sources, en particulier, avec l'aide des oeuvres d'Avraham Laredo, de Heinrich Guggenheimer, et les corrections de Ida Akerman-Tieder (auteur de "Et tu raconteras à tes enfants) pour l'allemand, et de nos lecteurs. Prague est alors un centre commercial, marché fréquenté par des marchands russes, francs, slaves, musulmans, juifs, tout comme Mayence, Cologne, Ratisbonne, Pavie, Salerne, Marseille, Narbonne, Arles, Gênes, Venise. La Bibliothèque municipale de Lyon qui conserve un fonds hébraïque a édité une note constituant une bonne introduction au sujet. Abentsour. À partir de 1871, Prague est le centre des écrivains et des artistes de Bohême. 4 000 Juifs sont déportés dans le ghetto de Lodz entre le 16 octobre et le 3 novembre 1941, puis 1000 autres personnes dans le ghetto de Minsk, le 16 novembre de la même année. Pour les Juifs tchèques, la question identitaire prend un visage original car la Bohême, et Prague en particulier, est partagée entre deux nations dominantes, la tchèque et l’allemande. Seulement 14 000 Juifs de Bohême-Moravie ont survécu au processus de déportation. J'en reproduit ici des extraits : Conséquence des antagonismes religieux, économiques et politiques qui déchirent alors l’Europe centrale, cet événement est l'une des causes immédiates de la guerre de Trente Ans (1618-1648), qui va ravager la majeure partie des territoires allemands. Troisième Reich : Protectorat de Bohême-Moravie (1939-1945), persécution des Juifs pendant la première croisade, Camp d'internement soviétique pour Allemands des Sudètes (1945-1948), expulsion des Allemands de Tchécoslovaquie après la Seconde Guerre mondiale, expulsion des Allemands d'Europe de l'Est, Communautés juives en Tchéquie (par okres/canton/district), Sionistes dans la Tchécoslovaque de l'entre-deux-guerres, Histoire des Juifs en Tchécoslovaquie (1918-1992), Violences anti-juives en Tchécoslovaquie en 1918-1920, Office central pour l'émigration juive à Prague, Liste des Justes parmi les nations (de Tchéquie), Violences contre les Juifs en Europe centrale et orientale (1944-1946), Au-delà de la violence : Juifs survivants en Pologne et Slovaquie en 1944-1948, Minorités ethniques en Tchécoslovaquie (1918-1992), Thomas HEJDA, « La perception tchèque de la Shoah dans l’après-communisme », Revue regards sur l'Est, janvier 2011, Portail de la culture juive et du judaïsme, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Histoire_des_Juifs_en_Tchéquie&oldid=176192148, Article contenant un appel à traduction en tchèque, Article contenant un appel à traduction en anglais, Page utilisant Lien pour un article existant, Article contenant un appel à traduction en allemand, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Salomon Ephraim de Luntschitz (1550-1619), rabbin, poète, prédicateur et commentateur biblique, auteur de. Au 13e siècle, une nouvelle synagogue est construite à Prague, et des communautés juives se créent dans les villes de Teplice, Ústí nad Labem et Most. De 1670 à 1708, la population juive augmente pourtant, par l'expulsion des Juifs de Vienne et de Hongrie. De nombreux Tchèques ont des noms allemands ou "germanisés". Judita Matyasova est une journaliste tchèque qui a mis en lumière l’histoire d'adolescents juifs tchèques, qui ont survécu grâce à des familles danoises pendant la seconde guerre mondiale. Le Concile de Bâle-Ferrare-Florence-Rome (1431-1441) adopte le conciliarisme (même avec supériorité papale, et condamné en 1870 et 1964) et signe des accords (compacta) avec les hussites modérés (mais qui ne sont pas ratifiés par le pape). Les Juifs subsistent dans les Etats du Pape (Avignon et Comtat Venaissin) où ils sont tolérés. Des personnalités de la communauté sont envoyées à Buchenwald. Abettan. Pour trouver un Dictionnaire des noms de famille Juifs ici. Une partie de la noblesse proteste, dans ce qui s'avère aussi un conflit entre féodalisme et absolutisme. Jean de Goerlitz (1370-1396), sous ce prétexte, ordonne en 1390 l'expulsion de tous les Juifs de Görlitz (en Basse-Lusace, ou Silésie). Le président Tomáš Masaryk (1918-1935) et la situation économique parviennent à limiter l'antisémitisme. Une partie de la population s'enfuit en (Petite) Pologne en 1098, suite à une sorte de premier pogrom officiel : persécutions, conversions forcées. Le gouverneur Charles Ier (prince de Liechtenstein) (1569-1627) revoit la constitution, autorise la communauté juive à acquérir des maisons hors du ghetto, et élargit leur liberté de commerce. Les figures marquantes sont Herz Homberg (en) (1749-1841), Peter Beer (1758-1839), Moses Israel Landau (1788-1852, imprimeur). Le concile de Constance (1414-1418) donne lieu entre autres au procès et à la condamnation pour hérésie des réformateurs John Wyclif, Jan Hus et Jérôme de Prague (et les deux derniers sont suppliciés sur le bûcher à onze mois d'intervalle). Vous recherchez des idées de prénom pour votre bébé ? Les noms de famille tchèques sont apparentés aux noms polonais, mais ils sont souvent plus courts et plus faciles à prononcer car ils contiennent moins de consonnes. La défenestration de Prague (1415), alors capitale du Saint-Empire romain germanique, est le premier épisode d'une insurrection de dix-huit ans et de cinq croisades envoyées par le pape Martin V et l'empereur Sigismond, auxquelles les Tchèques résistent. Le quatrième concile du Latran (Latran IV, 1215) , outre imposer la théocratie pontificale (contre le pouvoir des empereurs), organiser les croisades (contre les hérésies), cherche à renforcer l'exclusion des « Juifs et Sarrazins », préconise une ségrégation forcée. Depuis 2008, l'opération Stolpersteine (pavés commémoratifs) rappelle les disparus à Brno, Kolín, Kroměříž, Neratovice, Olomouc, Ostrava, Prague, Teplice, Třeboň, Liberec. https://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Catégorie:Noms_de_famille_en_tchèque&oldid=24061122, licence Creative Commons attribution partage à l’identique. Parmi les survivants à l'Holocauste, de nombreux Juifs, incapables de retrouver la propriété d'appartements, maison, entreprises (nationalisées), préfèrent rejoindre la Palestine, pour les débuts d'Israël.
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